La colère, la comprendre et la réguler
La colère est une émotion indispensable. Elle fait pleinement partie de notre palette émotionnelle. C’est une alliée formidable de notre épanouissement à condition de savoir la réguler.
La colère, c'est quoi ?
Pour la majorité d’entre nous, la colère est une émotion bien identifiée. Mais on oublie parfois qu’elle est nuancée. La colère peut se manifester à différents degrés, allant d’une légère irritation à une fureur bouillonnante.
Elle est déclenchée par des situations qui menacent nos besoins, nos valeurs , nos attentes, nos limites physiques et psychiques. La menace pouvant être réel ou simplement ressenti.
Elle s’accompagne souvent de pensées négatives et altére notre jugement.
Les manisfestations de la colère
La colère peut se manifester physiquement par des signes tels que :
- Accélération du rythme cardiaque
- Tension musculaire
- Rougeur du visage
- Augmentation de la pression artérielle
Sur le plan émotionnel, la colère peut entraîner :
- Sentiment d’injustice
- Impulsivité
- Besoin de s’affirmer (parfois avec agressivité)
A quoi sert ta colère ?
La colère est une émotion intense qui traduit l’agressivité. Cette agressivité, lorsqu’elle est gérée de manière saine, est considérée comme utile pour vivre. Elle permet de se défendre et de faire respecter nos limites. Faire preuve d’agressivité, à une dose normale, reflète notre conscience de soi et notre capacité à protéger notre intégrité et notre territoire.
Il est important de comprendre que la colère est une émotion humaine normale. Le but de la gestion de la colère n’est pas de l’éliminer totalement, car cela est impossible. Au contraire, l’objectif est de contrôler et de diriger cette émotion pour qu’elle ne nous domine pas et ne cause pas de dégâts dans nos relations importantes ou dans des situations.
Le danger de la colère non exprimée
La colère non exprimée peut avoir des conséquences significatives sur notre bien-être émotionnel et notre santé. Voici quelques-unes de ces conséquences :
- Stress chronique et anxiété : La colère non exprimée ou réprimée peut contribuer à l’accumulation de stress, ce qui peut entraîner une augmentation de l’anxiété et du stress chronique dans la vie quotidienne.
- Dépression : La suppression de la colère peut également être liée à des épisodes dépressifs. Le fait de ne pas exprimer nos émotions peut affecter notre humeur et notre estime de soi.
- Estime de soi réduite : La colère non exprimée peut créer un sentiment de frustration et d’impuissance. Cela peut affecter notre confiance en nous et notre perception de notre propre valeur.
- Sentiment de culpabilité : Ne pas exprimer sa colère peut parfois nous faire ressentir de la culpabilité. Nous pouvons nous blâmer de ne pas avoir agi ou parlé lorsque nous en avions besoin.
- Effet cocotte minute : La colère non exprimée systématiquement provoque une tension interne significative qui peut aboutir à une explosion de colère et d’agressivité voir de violence physique. C’est l’effet cocote minute.
Evaluer et réguler ta colère
L’échelle de la colère te permet d’évaluer comment chaque situation d’impacte et entraine quel degré de colère.
L’idée étant de développer ta connaissance de toi-même et d’agir avant que la colère n’atteigne des sommets.
Comment faire redescendre la colère
Une multitude d’outils et de stratégie existe. Chacune aura leur efficacité et leur pertinence en fonction du niveau de l’échelle là où tu te trouves.
- Si tu en es déjà au stade rouge carmin ” Je suis en rage ou je suis excédé”, inutile de faire de la méditation ! A ce stade, le mieux est de se retirer de la situation pour éviter des paroles ou actes violents ou/et irréfléchis.
- Si tu en es au stade “je suis furieux, très en colère”. Il est opportun d’utiliser ton corps pour relâcher les tensions physique et mentales. Courir, faire des mouvements répétés avec les bras : les balancer, secouer, sauter, crier, taper dans un coussin etc ….
- Si tu es dans la phase de l’agacement ou de l’impatience. Tu peux méditer, faire du yoga, dessiner, écrire, écouter de la musique, te câliner etc …
En conclusion, tu as le droit d’être en colère, c’est même sain de l’être. En revanche la colère étant une émotion éruptive. Il est important de réguler son expression car tu ne dois ni faire du mal ni causer du tort à qui que se soit, toi y compris !
En observant ta colère, si tu remarques des situations récurrentes, des colères qui te “bouffent” et que tu n’arrives pas à réguler malgré ces conseils. Je t’invite à te faire aider dans cet apprentissage.
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Axelle Perez
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